C’est une longue histoire qui remonte, non pas à la préhistoire (sait-on jamais …) mais au Moyen Age.
Les moines installés dans l’abbaye cultivaient en terrasses légumes et fruits et alimentaient les marchés de la région. La figue était avec la vigne, leur spécialité.
L’abbaye disparue, le Mas d’Azil est resté jusqu’au XIXème, un important marché fruitier qui se tenait trois fois par semaine d’août à octobre.
Pendant la première moitié du XXème siècle, les vignes furent arrachées et les cultures fruitières disparurent.
En octobre 2001, à l’initiative de l’Office de Tourisme, a eu lieu la première fête de la figue et 55 figuiers (certains portant les prénoms des enfants nés dans l’année ou d’associations) furent plantés sur les hauteurs du Mas, au lieu-dit « Brusquette ».
En 2002, est née de par la volonté de quelques irréductibles, la confrérie des « Tindoulets de la Figo » pour passer à une autre étape, celle du développement, de la croissance pour demain. Sans abandonner la figueraie de «Brusquette » qui demeure l’acte fondateur de la Confrérie et la 1ère page du livre de la Figue du 21ème siècle que nous voulons écrire ensemble, une nouvelle figueraie, plus accessible celle-là, a vu le jour en 2009.
Sans compter ni leur temps ni leur énergie, les confrères ont fait se dresser au-dessus de « Castagnès », 120 figuiers représentant 12 variétés dont celle de Castex, issue de notre vallée de l’Arize. Cette figueraie citoyenne, plantée sur un terrain communal, intègre donc le patrimoine culturel local.
Les « Tindoulets de la figo » s’activent pour promouvoir non seulement ce fruit mythique qu’est la figue, mais aussi le territoire, au travers d’une route de la Figue partant du Var et passant par le Vaucluse, le Gard et l’Hérault.
Ainsi sont nées les délicieuses confitures, fig’Arize®, aux figues entières, cuites au chaudron de cuivre par les confrères.